Vendre sans vendre (son âme), par Jolianne Landry

Réceptionniste cynique

Le CAE Haute-Yamaska et région cède sa plume .. le temps de ce publi-reportage ! Bonne découverte !

Il y a de ces vendeurs doués qui pourraient se pointer au pôle Nord avec un lot de climatiseurs neufs et être sold out en un rien de temps.

Et puis il y a nous, les copywriters, qui pratiquons la rédaction persuasive. En français, on dit plutôt concepteurs-rédacteurs, mais c’est un métier encore peu connu en-dehors du monde anglophone.

Ce qu’il y a de merveilleux avec la rédaction persuasive c’est qu’il est impossible de convaincre les autres de quoi que ce soit.

Les gens se convainquent d’eux-mêmes.

Ainsi, mon travail consiste surtout à organiser l’information que je leur apporte et à la présenter d’une façon qui est claire. Au fond, je ne vends rien : je guide, tout simplement. Le bon produit pour la bonne personne. Rien de plus, rien de moins ! Ça devrait aller de soi, n’est-ce pas ?

Mes clients veulent offrir leurs produits aux gens et ils veulent faire de l’argent, le tout sans compromettre leur sens moral, trahir leurs valeurs ou sentir qu’ils manipulent pour y arriver. En tant qu’entrepreneur, on souhaite mieux que ça pour sa clientèle et pour son entreprise.

En plus, avouons-le, tout le monde est pas mal tanné de se faire prendre pour une banque à pitons ! (on s’est tous fait faire le coup de l’abonnement avec un mois gratuit qui se facture automatiquement sur la carte de crédit une fois les 30 jours passés…)

Bref, je tiens à remercier le CAE de la Haute-Yamaska qui, via le mentorat et son soutien constant, m’aide à faire rayonner ma conviction profonde selon laquelle le processus de vente peut être quelque chose d’agréable dont tout le monde sort gagnant.

Jolianne Landry, La Réceptionniste Cynique (parce qu’à l’intérieur de chaque cynique, il y a un idéaliste déçu[1])


[1] Citation de George Carlin

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